What’s up 2#19

Un petit point matos, orienté longue distance mode Embrunman ;

Comme raconté dans l’article précédent, la préparation physique (et mental !) est primordiale, mais il faut aussi adapter son matériel à l’exigence de ce format de course.

Outre la montre Forunner 935 déjà présentée, j’ai modifié la monture pour la montagne et la longue distance. J’ai choisi de prendre le vélo classique, avec des rapports montagne (plateaux 50/34 et K7 11/28), les roues light à boyaux peu profilées (50mm) et le sac de cadre que j’utilise d’habitude sur le CLM. J’avais prévu d’ajouter des prolongateurs, malheureusement, j’en ai oublié une partie à la maison…

J’ai changé ma vieillissante combi Orca Sonar pour une Zone3 Vanquish, je suis plus à l’aise dedans notamment au niveau des épaules, une vraie seconde peau.

Enfin j’ai dû m’équiper de chaussures de course à pied adaptées au bitume et à la distance marathon, moi qui avait déjà une bonne collection de chaussures pour le trail…

Mon choix s’était porté tout d’abord sur les Nike Air Zoom streack 7, elles sont dynamiques tout en conservant de l’amorti.

J’en suis satisfait sans être conquis, il faut dire que je cours très peu sur route et elles sont vraiment destiné à cela. Mais surtout, quelques semaines après cet achat, sur le tri de Baudreix, je me laisse convaincre, en discutant avec un pote de club, de tester les Altra Escalente Racer qui affichent les caractéristiques de la marque ; zero drop et toe-box xxl.

A 1 mois et demi de l’objectif et avec mes tendons d’achille toujours sensibles, c’est risqué, mais je tente l’essaie malgré tout. Au final aucun regret ! Je suis super bien avec, elles sont  idéales pieds nus et ont une balance excellente, à mon gout, entre confort de l’amorti et dynamisme. Elles seront mon choix sur le marathon d’Embrun, les tendons d’achille ne se portent pas plus mal, voire mieux, sans soutien talon.

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In Embrunman we trust !

Je ne m’étais jamais dit ; un jour je ferai un « Ironman », ce n’était pas un objectif personnel. Cependant bien avant de pratiquer le triathlon, l’Embrunman a toujours été pour moi une référence du défi longue distance et je m’étais dit ; si j’en fait un, ce sera celui là.

Alors en décembre, quand les copains du Sud Kévin et Coco me disent ; « L’année prochaine l’objectif sera Embrun ». Je leur réponds ; « si vous y allez, ce sera avec moi ! ».

Pour autant ce n’était évidemment pas si simple, j’avais toujours mes soucis de tendons d’Achille qui me gênent sur la course à pied, et en début d’année, ça ne me paraît pas envisageable de me préparer pour courir un marathon…

Les mois passent, le projet prend forme, courant avril je peux mieux m’entraîner à pied et fin mai, je m’inscris. C’est le début de l’aventure, il faut mettre en place la prépa, cela fait des mois que j’y réfléchis, il faut bien sûr augmenter les distances, surtout à pied, et faire du dénivelé, surtout à vélo. J’axe ma prépa sur les événements suivants ;

- Enchaînement des distances M et L du Frenchman d’Hourtin, les 30 et 31 mai.

Pour un certain nombre de raisons, je passe complètement à côté de ces 2 premiers rendez vous, j’arrive épuisé psychologiquement et physiquement sur le M (résultats ici) et enchaîne péniblement le lendemain sur le L (résultats ici)…No comment.

- Triathlon distance L de Baudreix (64), le 15 juin.

Pour mon second (et dernier) triathlon format L de prépa, je choisi celui de Baudreix pour son parcours à vélo montagneux avec les ascension du Soulor puis de l’Aubisque. Malheureusement on ne verra pas beaucoup la montagne ce jour là ; les nuages et la pluie s’invitent et gâchent la fête. Globalement je suis quand même dans les clous ; je sors ma meilleure natation sur ce format, et si je mets un peu de temps à avoir des sensations sur le vélo, je retrouve des jambes dès le Soulor et gère les descentes au radar et assure l’essentiel. Sur le semi je me prépare à souffrir mais les douleurs au tendon restent gérables et je suis dans le dur dans la dernière boucle (sur 3). Apprendre à gérer la souffrance fait aussi partie de la prépa… Les résultats ici.

- Cyclosportive l’Ariègeoise XXL (180km), le 28 juin.

Première participation sur cette cyclo renommée, avec l’objectif de faire le kilométrage cible sur un parcours très vallonné. Là encore la météo s’en mêle ; alerte canicule, la direction de course est contrainte, la veille au soir, de revoir à la baisse les parcours et les 180km se transforment en 130…

J’accroche le bon groupe, mais dans les plus forts pourcentage des 2 premiers cols qui s’enchaînent (col de Marrous, col de Peguère), j’ai du mal à suivre et me retrouve dans le dur. Après la descente, ça va mieux et le col de Latrape passe mieux, mais sans plus. Sur le col d’Agnès, le plus long le thermomètre monte à plus de 30° et je termine l’ascension dans le rouge proche de la rupture. Une petite descente et on enchaîne sur le Port de Lers. ça va un peu mieux, mais la chaleur est très présente et a fait des dégâts ; chutes, blessés grave.
Arrivé en haut du Port de Lers j’apprends que l’organisation vient de neutraliser la course, c’est une hécatombe, il n’y aura pas de classement.

- Cyclosportive La Pierre Jacques en Baretous (160km), le 28 juillet.

La photo résume parfaitement l’expérience de cette cyclosportive Pyrénéenne, que je découvrais ; après la fournaise sur l’Ariègeoise, ce sera la douche pendant 7h !

Pour couronner le tout, en haut du dernier col je crève et ne parviens pas à réparer avec la bombe, je me retrouve à pied à attendre pendant plus de 30min à grelotter qu’une bonne âme me dépanne avec la bonne clé pour démonter ma roue…

Une sacrée expérience cette cyclosportive, avec une orga conviviale, les résultats ici.

Voilà, au final une prépa bien remplie avec son lot de surprises, à laquelle il faut ajouter une belle semaine au pied du Ventoux début juillet.
Au delà de la simple accumulation de kilomètres et de dénivelé qui sont nécessaires pour préparer l’effort musculaire sur longue distance, il faut surtout préparer son mental à dépasser les barrières et de ce point de vue, ces expériences m’ont permis de forger le mental !

2 semaines plus tard on retrouve Coco à Embrun, elle a créé le groupe WhatsApp « In Embrunman we trust » ; elle a une revanche a prendre sur sa 1ère participation 2 ans plus tôt. Malheureusement Kévin ne suit pas, il n’a pas réussi à trouver le temps pour se préparer…

Je découvre Embrun et comme souvent j’y arrive « vierge » de tout repère, je n’ai pas reconnue la course, je ne me suis pas fait d’histoire sur comment j’allais faire ma course. J’aime aborder une course comme cela et la découvrir en la faisant.

Une dernière natation pour tester le lac suivie d’une petite cap, l’avant veille, une reco déblocage à vélo la veille, les dossards sont accrochés, le vélo dans le parc, j’ai hâte d’y être !

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Vetathlon de Preignac (25 mai)

Retour sur ce sympathique vetathlon auquel j’ai participé pour la 3ème fois ; j’ai fait une belle course, avec de super sensations, notamment sur la 1ère partie trail de 8kilo, que je boucle à la 5ème place.

S’en suit 2 boucles à VTT pour 22 kilomètres où il a fallu m’employer pour garder un avantage sur 2 poursuivants.

Je pose le VTT à la 3ème place mais me fais passer sur la dernière transition à pied par 2 équipages et termine 5ème scratch et 3ème individuel.

Très satisfait de concrétiser la bonne forme !

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Véotrail 17km le 8 mai.

Pas un bon jour pour moi, pas envie de m’étendre dessus…

De belles photos en revanche :

Résultats ici.

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Régional Aquitaine VTT Ufolep.

Pour terminer le we, je suis allé participer au régional VTT qui avait lieu en Dordogne à Gammareix, avec pour seule ambition de me faire plaisir sur une belle course VTT.

Et j’ai été servi, les « z’accrocs » nous avait concocté un super circuit assez technique, faisant la part belle au pilotage, dans une forêt « magique ».

Côté course, je prends un départ relativement prudent et me retrouve autour de la 15ème place dans la start loop, je prends mes marques sur le circuit et remonte autour de la 6ème place à la fin du 1er tour.

Au final je suis plutôt à l’aise sur le circuit et les jambes répondent bien malgré les efforts de la veille. Je fais l’essentiel de la course en 5ème position et boucle même à la 4ème place (encore au pied du podium !), après avoir repris Gaby Haumier dans le dernier tour.

Très satisfait donc, j’ai pris beaucoup de plaisir et l’ambiance était au rendez vous !

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Triathlon Arcachon 2019

Démarrage de la saison tri sur le M d’Arcachon, des mois à se préparer pour être au top, alors il ne faut pas se louper, en particulier sur la course à pied.

Beaucoup de vent en bord de mer, mais finalement un grand soleil, ouf, car l’eau est bien froide. Alors pas d’hésitation il faut se jeter à l’eau et appuyer. Pas mal de « dolphin » avant de pouvoir nager et c’est parti. Pas facile de voir les boués avec la houle, mais je m’en sors très bien, en tirant au plus droit et sans me faire dériver par le courant (positif). Je sors en moins de 19min pour 1450m à ma montre ; très bien, mais bon, à tempérer car avec du courant porteur et en eau salée.

J’enfourche le vélo de chrono pour un parcours pas facile, jamais de plat et pas mal de vent. Les sensations sont bonnes et je me fais super plaisir, je termine en 1h08’30″ pour 42km ; j’ai fait le job comme on dit !

Enfin un peu moins de 10km à pied, pas vraiment plat non plus (voir mon cr de l’année dernière), si en 2018 ma course a été poussive, cette année je fais une cap consistante, proche de mon meilleur niveau. Les résultats détaillées ici ; 10min de moins, une belle 26ème place et toujours 4ème de ma caté.

Très satisfait de mon entrée en matière, à suivre sur le M de Hourtin, fin mai.

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Départemental VTT Ufolep Carignan

Frustration. C’est forcement la 1er mot qui me vient à l’esprit en conclusion de cette course.

Frustration mais aussi énormément de plaisir à piloter le vtt sur ce circuit. Le résultat est frustrant, et cependant logique car je n’ai pas su faire la différence quand je le pouvais. J’ai eu de nombreuses occasions, plusieurs fois j’ai creusé un écart, mais à chaque fois comblé par Bruno Albert, malgré mes efforts.

La course était intense, je me suis dit que l’usure suffirait et que sur la fin je saurais faire la différence comme je l’avais fait en novembre, sur la Raisin d’or. Il en a été tout autrement.

Donc voilà je termine ce championnat de Gironde VTT à la mauvaise place, au pied du podium, alors que j’ai fait l’essentiel de la course en 3ème position, contré juste avant la dernière partie technique, dans le dernier tour.

Une belle course sur un circuit technique et physique comme on n’en avait pas eu depuis longtemps en Gironde.

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Semi de Saint Selve

Quand tu as prévu de faire du vtt mais qu’il pleut sans arrêt depuis la nuit, le matin, tu changes de plan et vois pour aller faire une sortie longue à pieds, avec les copains tant qu’à faire.

Au final Flo a prévu de faire une sortie longue aussi, mais en accompagnant Lolo sur le semi marathon de Saint Selve, avec pour objectif 4.30 au kil en allure…

Et tu te retrouves à faire un entrainement, on va dire soutenu, en prenant un dossard l’après midi sur un semi marathon ;-)

Départ donc sur le semi de Saint Selve, que je découvre, un 21km pas vraiment « roulant », avec beaucoup de buttes et une grosse moitié du circuit en trail, sur des traces bien humides et glissantes avec les pluies des dernières heures.

Au final Lolo atteindra son objectif (en prenant la 1ère place féminine au passage !) et pour ma part je me suis rassuré ; je n’avais pas pris de dossard sur un semi depuis 1 an et je ne savais plus vraiment où j’en étais.

J’ai pris du plaisir à gérer mon allure avec les copains, à en garder un peu sous le pied, puis de pouvoir lâcher les chevaux dans les 5 derniers kil.

Une belle découverte que ce semi marathon, très bien organisé. Les résultats ici,

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Duathlon de Carignan

Habitué des formats vetathlon, je n’ai pas hésité longtemps pour me décider à participer à ce 1er duathlon de Carignan, seul duathlon girondin (à ma connaissance), et cousin bitumeux du vetathlon, avec 2 boucles de 5km en CAP, 3 boucles de 7km à vélo et une dernière boucle à pied pour terminer.

Si la boucle CAP ne présente pas de réelle difficulté, la boucle vélo, elle, est relevée, avec pas mal de pif-paf en ville, une grosse descente et surtout une grosse montée, en 2 temps, à faire donc 3 fois.

Beaucoup de (beau) monde au départ sur la distance S (plus de 180 concurrents !), je m’attends à en baver en course à pied et à être plus à l’aise en vélo et finalement c’est un peu l’inverse. En effet les sensations à pied sont bonnes et je tiens une cadence élevée sur les deux 1ères boucles.

J’enchaîne vite sur le vélo et un groupe se forme rapidement. Il parait clair que ce sera dans la bosse qu’il faudra tenter de s’extraire, dans la mesure ou le drafting est autorisé. Je fais donc l’effort dès le 1er tour dans la pente, étire le groupe qui s’effrite, mais à quel prix ? En haut les jambes sont cuites et le groupe se reforme, même s’il perd au passage des unités.

Le scénario se répétera sur les 2 boucles suivantes, à chaque fois je fais l’effort, mais ça ne suffit pas, en haut il m’en manque pour m’extirper définitivement.

La dernière boucle à pied sera forcement plus compliquée, cependant je limite les dégâts et ne perds qu’une place.

Je franchis l’arche à la 14ème place scratch et 6ème Vet plutôt satisfait, en particulier à pied.

Tous les résultats ici.

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Raid de Bommes 2019

Surpris de pouvoir m’inscrire à quelques jours de ce raid qui fait en général le plein (il ne restait que 3 places solo), je me suis positionné sur le format long, en solo.

Après la boucle d’étirement d’1km5, c’est parti pour la 1ère section VTT de 19km, je branche les watts et tente de rester au contact de Flo et Benjamin (qui finiront 1er duo), mais le cardio est dans le rouge foncé et je choisis de les laisser partir car le programme est loin d’être terminé.

On enchaîne avec un trail de 7kil, j’ai beaucoup de mal à trouver mon rythme et laisse filer le groupe avec lequel j’avais fini le VTT. A mi parcours les sensations reviennent et je reprends 2 concurrents et saute dans le canoë à la 4ème place indiv, au contact du 3ème.

Oui mais voilà, je suis inexistant en canöe, je rame sans réelle efficacité (je découvrirai avec le 2ème enchaînement canoë que j’avais une petite double pagaie…). Je perds beaucoup de temps et des places, je n’ai pas d’épaules et me débrouille même pour me mettre à l’eau les 2 fois ou il a fallu débarquer pour porter l’embarcation.

De retour sur la terre ferme, on enfourche à nouveau le VTT  pour 25km, je m’arrache à nouveau, très content de retrouver les bonnes jambes, cependant les écarts sont importants et je ne reprendrai personne.

La 2ème partie trail (6km) est compliquée, les jambes commencent à être lourdes, les derniers kil sont interminables et je perds à nouveau une place…

Enfin la dernière section canoë (5.5km) se passera un peu mieux que la 1ère (avec une vraie double pagaie), mais je ne suis plus dans la course ; il me tarde juste de finir. Je perds encore une place.

Au final une belle balade de 4h42, autour et dans le Ciron, et une 8ème place solo (loin de mon podium en 2016).

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