Ride On !

Après la belle découverte de l’année dernière , je suis revenu cette année sur cette manifestation, certes avec moins d’ambition au classement, pour tenir compte de la forme du moment, et donc surtout pour le plaisir.

Une orga impeccable, une très bonne ambiance, c’est parti au coup de pistolet et sur le rythme engageant d’un groupe de rock, et cette fois-ci pour un peu plus de 9km.

Je retrouve le tracé exigeant, mixe terre/bitume, mais jamais plat, je pars relativement en sur régime (volontairement) et sans surprise plafonne rapidement. Les derniers kilo sont longs, les jambes lourdes et je passe la ligne 15ème et 6ème V1.

Même si la bonne forme n’est toujours pas là, je suis très satisfait d’avoir pu participer à ce trail.

Les résultats ici.

Première organisation par notre « maison mère », le CAV, de ce trail urbain de 11km, avec beaucoup de vignes et pas beaucoup de plat, au final.

Sur un parcours pas facile et exigeant, je fais une course régulière et solide, bien qu’encore et toujours embêté par mes tendons d’Achille…

Je termine à la 17ème place en 48’20″ et 7ème M1, pas vraiment satisfait mais je n’attendais pas mieux en l’état.

Un what’s up consacré au matos, la période hivernale est propice aux entraînements de fond et à la préparation de la saison, la mise à jour du matos en fait partie.

J’ai changé de montre GPS, celle qui m’accompagne tout le temps, et pas uniquement aux  entraînements et courses. J’ai opté finalement pour la Forerunner 935, en remplacement de la fenix 5S. Avant tout pour gagner en confort, elle bénéficie d’un écran plus grand, d’une autonomie de 24h (contre 8h pour la F5S) et d’un poids plume ; moins de 50g !

J’ai beaucoup hésité avec la Polar Vantage mais les tests que j’ai lu indiquent qu’elle n’est pas encore au niveau, notamment en terme de précision GPS, données cardiaques au poignet et bien sûr fonctionnalités.

Ensuite passage en Rotor QRings (53*40) sur mon pédalier Super Record monté sur le CLM. On ne présente plus les avantages de cette solution, l’apport est surtout d’avoir un pédalage plus souple et rond, donc un peu moins de fatigue articulaire, pas négligeable notamment quand on doit courir ensuite.

J’ai galéré pour intégrer le petit plateau car d’origine le petit plateau SR comporte le pas de vis et les cheminées ne sont pas au format standard. J’avais fait la saison dernière uniquement avec le plateau 53, là j’ai réussi à intégrer le plateau de 40 dents.

Toujours sur le TT j’ai monté une fourche Easton EC90 SLX, une des plus légères du marché ;

Objectif perte de poids, une fourche moins aéro que celle d’origine mais full carbone ; du beau matos et 100g de gagné au passage.

Pour avoir un peu plus de latitude de réglage au niveau du boitier et passer sur le VTT en couronne ovale, je suis en train de monter et régler les manivelles Hollogram SI avec un plateau Garbaruk « Melon » 32dts ;

Superbe plateau Garbaruk usiné CNC dans la masse en mono narrow/wide et ovalisé.

Je suis satisfait du Sram XO mais le plateau Wolftooth en déport 0° que j’utilise, passe trop près de la base, ce qui pose problème en conditions difficiles ; 2 abandons sur les CX de cet hiver. L’axe Cannondale devrait me permettre d’avoir plus de déport. A suivre.

D’où viennent ces manivelles ? Hé bien de mon pédalier Cannondale route que j’ai upgradé avec les manivelles SISL2 ;

==> 60g de gagner au passage

Enfin je me suis équipé d’une énième paire de trail ;

Des Scott Supertrac RC qui m’ont séduit ; très bonne accroche avec leurs petits crampons orientés et bien dynamiques.

Changement de base pour ce trail nocturne d’Hostens, je prends pour la 6ème fois le départ de la formule 12km nocturne qui est celle que je trouve la plus intéressante, parmi toutes celles proposées (10km, 18km, combiné etc…).

Les sensations sont correctes à l’échauffement, pas de souci, même si je ne me sens pas dans la grande forme.

Pourtant dès les premiers kilomètres en course, j’ai une alerte contracture sur l’ischio droit qui ne me lâchera plus, ajoutée aux tendons (notamment le gauche) qui se manifestent, et je fais ma course dans la douleur, au mental … et sans plaisir.

Bref, une course à oublier et surtout toujours des soucis à régler.

Au niveau chrono, après un départ dans les 20, je boucle dans les 30 au scratch 12km + combiné, en 50’24″ et 16ème du scratch 12km seul.

Résultats ici.

Ci-dessous, juste après l’arrivée ;

Un changement de lieu (de Martignas à Mérignac) et de format pour ce bike & Run du SAM, et une 1ère association avec Flo ; c’était bien parti ce matin là pour un belle session fartlek dans les bois !!

Malheureusement après la boucle d’étirement et une 1ère boucle (sur 4) plutôt chaotique, on avait trouvé notre rythme, mais à la fin de la 2ème boucle, au moment ou j’enfourche le VTT, la chaîne reste par terre… Fin de l’histoire !

Dommage on était alors 4ème scratch, au contact des 3ème et on avait pas dit notre dernier mot !

Clap de fin sur cette saison 2018, toujours riche en sport avec de bons et de moins bons moments, mais avec toujours le plaisir et l’envie !

Bien entendu je regarde déjà vers 2019, avec sans doute de nouveaux défis.

A bientôt donc et tous mes vœux de bonheur et de réussite de vos projets !!

Ouverture de la saison sur un circuit que je découvre, rapide et plutôt physique avec les multiples passages par la butte.

Un vrai cyclo cross qui nous fait faire en moins d’une heure la transition entre l’été et l’automne.

En effet si on démarre sur un circuit sec et poussiéreux avec plus de 20°, la pluie s’est invitée à mi course et rafraîchit tout le monde.

Côté course, cette année les VTT (oui ; je n’ai pas investi dans un CX…) partent avec les 2nde catégorie, juste derrière.

Une fois extrait de la mêlé, je prends la tête des VTT, les sensations sont bonnes et remonte toujours du monde.

A mi course je me retrouve derrière le 1er des 2nde caté, passe même brièvement devant à l’occasion d’une erreur de sa part, mais il me repasse rapidement et la situation restera en l’état, jusqu’à l’arrivée. Je n’avais pas les moyens pour le prendre.

L’occasion d’arborer le nouveau maillot du JSSSC Saint Sulpice et Cameyrac, mon nouveau club Ufolep.

Départ pour Loudenvielle ce samedi 22 septembre pour participer à la 2ème édition du Balnéaman, un triathlon 100% Pyrénées au format particulier  ; 111, comme l’addition d’1km de natation, 100km de vélo et 10km de course à pied.

Comme l’an dernier, la météo est au rendez vous et l’eau du lac est cette fois-ci (presque) chaude à 14°. Du coup on nagera bien les 1000m de natation !

Jusque là tout va bien, je sors de l’eau après 18min (20min avec la transition), enfile un maillot et mon casque et c’est parti pour le vélo ; « Le morceau » de ce triathlon avec 103km pour 3 cols ; La Hourquette d’Ancizan, l’Aspin et col de Peyragude AVEC l’Altiport !!

A peine 17km pour se réchauffer après la sortie de l’eau et on se retrouve sur les 1ères pentes du jour, dans La Hourquette, et là c’est le drame, je suis dans le dur, le rouge, les jambes brûlent, rien à faire… Je suis « tout à gauche » (34×28) et je suis collé. Je regarde les gars (et la 1ère féminine, Rocio) passer, 2 ou 3 dents en dessous, impuissant. Je suis mal sur le vélo, les cuisses en feu…

Je serre les dents, me dis que dans la descente je me referai sans doute, mais l’Aspin passe à peine mieux, heureusement il est assez court, 4km depuis Payolle.

Grosse descente sur Arreau, puis retour sur Loudenvielle pour aller chercher le dernier col, ça va mieux, je me fais plaisir dans la descente et prends le temps de m’alimenter.

Je retrouve enfin des sensations normales à l’entame du col de Peyragude et donne ce qu’il reste, mais les dernières pentes avant la station et surtout l’Altiport, avec ses 400m à 16% achèvent les jambes.

Reste la course à pied, typée trail et vallonnée que je gère tranquillement avec juste l’envie d’en profiter et de finir ; je n’ai plus envie de me faire mal, ça ne sert plus à rien.

Bilan médiocre, j’espérais me faire vraiment plaisir su ce format particulier qui favorise les cyclistes, rien ne s’est passé comme prévu ; si je suis satisfait de ma natation, le vélo a été catastrophique, reste à comprendre pourquoi ?

Je tiens à remercier l’organisation pour son accueil et toutes les attentions et la gentillesse des bénévoles qui font que ce triathlon, en plus des paysages magnifiques, reste un super moment ; bravo.

Tous les résultats ici.

Et en détail pour moi ;

Retour à Gans, sur une épreuve que j’affectionne, après une belle 2ème place en 2016, j’ai hâte de voir si je vais avoir de bonnes sensations. A l’échauffement, les voyants sont aux verts, les jambes répondent bien et je prends le départ plutôt confiant.

ça ne dure pas ! ça part très fort sur le trail revu en distance et en tracé, avec 9,5km cette fois ci, un peu plus techniques et toujours aussi physiques.

Je me retrouve à la 11ème place, et je modère mes ambitions car je sens que la rupture n’est pas loin. Les écarts se creusent un peu même si je parviens à reprendre quelques places sur la fin pour rentrer 8ème au parc à vélo.

A VTT le mot d’ordre sera de tout donner et de ne rien lâcher avec 3 tours pour 21km, j’appuis fort et je m’arrache. Si je reprends des concurrents dans le 1er tour et remonte à la 7ème place, les écarts sont encore importants.

Je ne lâche rien et ça finira par payer. A l’entame du dernier tour, les mollets clignotent de crampes mais je reprends un concurrent avec un souci de pneu (ça me rappelle quelque chose…).

A la fin du tour VTT je finis par récupérer la 5ème place scratch et 3ème individuelle pour ne plus la quitter, malgré le dernier enchaînement trail de 2km.

Très très satisfait de ma course !! Ce n’est pas souvent ! Mentalement et physiquement je me suis battu pour aller chercher ce résultat qui a le gout d’une victoire pour moi.

J’avais hâte de retrouver ce tri cross, avec l’envie de faire mieux, en course à pied surtout ! D’autant que l’envie de refaire plus de triathlon nature est toujours là ; avec en perspective de refaire un Xterra l’année prochaine. Cette année encore le beau temps est au rendez vous, avec la chaleur en moins, l’organisation a pris de l’expérience, il y a des bénévoles partout et un balisage impeccable ; tout est réuni pour se faire plaisir ! C’est parti pour les 1000m de natation dans l’eau turquoise, avec une sortie à l’australienne au bout de 750m, sans me mettre dans le rouge, je fais en sorte d’appuyer, mais devant ça va très vite et je sors en 18’34″ 23ème.

Je ne désarme pas, je sais que ça va se jouer sur les 2 épreuves suivantes, et je compte sur le VTT assez exigeant pour revenir aux avants postes. Oui mais voilà dès que j’enfourche le VTT, je retrouve mon pneu arrière pratiquement à plat… A savoir que je bataille avec le fameux pneu depuis 10j pour le monter tout d’abord, puis pour qu’il tienne en pression. A la reco 1h30 avant, tout était ok mais là c’est pas roulable ; je suis contraint de m’arrêter en haut de la 1ère bosse et vide ma bombe dedans. ça tient pendant les 2 tours mais au début du 3ème je tape une grosse branche en travers du circuit et perds toute la pression. 2ème stop pour vider ce qu’il reste de la bombe, mais inutile.

Je fais le dernier tour avec 500g dans le pneu et sur les freins pour ne pas déjanter. Je reste calme et me dis que je serai plus frais pour la course à pied, mais me doute que ça ne suffira pas. Je suis alors remonté à la 8ème place et pose le VTT après 1h05 (12ème temps).

Effectivement je suis un plus frais pour la course à pied, il fait moins chaud, je sais à quoi m’attendre et gère mon effort sur le 1er tour. Malheureusement ça se complique sur le 2ème et gère comme je peux ce qu’il reste pour franchir la ligne en 2h12′, 13ème scratch et 4ème Master. Résultats ici.

Au final très frustré de ne pas avoir vraiment pu m’exprimer en VTT, surtout sur un problème identifié avant la course et que j’espérais réglé. J’ai quand même amélioré mes temps sur les 3 disciplines (surtout en CAP), mais le niveau a aussi monté !

Crédit photo Chris