Triathlon de Baudreix et du Soulor/Aubisque

Un défi un peu fou (un de plus !) que de participer au triathlon de Baudreix, distance L, support cette année du championnat de France longue distance.

J’en avais entendu que du bien et l’envie de montagne était fort ! Alors à 10 jours de l’échéance, quand j’apprends que le Tour cycliste de Podensac est annulé, je me dis, mince, je ferai bien un tri… Quand je consulte le calendrier je vois Baudreix… de toute façon il ne doit plus y avoir de place… Je vérifie, et bien si, allez banco !

Conscient que je ne suis pas préparé pour ce format, en particulier pour les 3000m de natation (gloups !) et encore moins pour un semi marathon (je ne suis pas encore revenu au top suite à ma blessure au mollet), et que le gros morceau des 108kms à vélo avec le Soulor puis l’Aubisque au milieu ne pourra être traité comme une formalité, je me fixe juste pour but de finir, et pour leitmotiv le délai horaire de moins de 7h.

Un mot sur les conditions ; et bien oui, on est fin juin à quelques jours de l’été et pourtant on se croirait au mois de mars, il fait 10°c en bas au départ, et 2°c en haut de l’Aubisque ; on est prévenu il va falloir se couvrir !

Départ lancé à 9h dans la meute (près de 700 concurrents au total), j’aborde la natation relativement sereinement, moins stressé que d’habitude, à croire que je commence petit à petit à y prendre goût…

Pour autant je ne suis pas encore un véritable poisson dans l’eau et je terminerai dans le dernier tiers des coureurs, beaucoup de soucis avec mes jambes ; après le 1er kilomètre je n’ai plus pu les utiliser, en proie à des crampes.

De fait, lorsque j’entame le vélo, je n’ai plus de jambes ! En principe cela passe au bout de 4 ou 5 kilomètres, là ce sera pendant 45kms environ… Je suis en souffrance pendant le gros morceau, à savoir la montée du Soulor ; je suis collé aucune sensation, c’est très dur.

Je finis par retrouver des couleurs et des jambes dans les 3 derniers kilo de l’Aubisque. En haut on est dans le brouillard, il fait bien froid ! On se couvre, mais heureusement la route est sèche et j’ai pu me lâcher dans la longue descente !

Enfin le semi marathon, là je sais que ça va être très dur et me prépare mentalement à souffrir. Sans miracle, je suis dans mon allure jusqu’au kilo 13 et après ça dégringole ; j’ai un échauffement au niveau de l’appui plantaire au pied droit, je suis obligé de compenser et les douleurs aux tendons arrivent très vite (genoux, talon d’Achille droit…), les jambes sont en bois, les derniers kilomètres se font au mental.

Enfin je termine en 6h50’10″, l’objectif est atteint, une sacrée aventure et une organisation au top ; Bravo !

Les résultats détaillés sont ici ; Resultats Baudreix 2016.

Crédit photo Chris et Daniel Comiza.

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