Tour de Madiran

Samedi 9 avril je retrouve mes nouveaux compères du club de Galgon pour le Tour de Madiran 2016, 1ère participation pour moi et un rendez vous habituel pour eux. Les parents de Benoît nous réservent un accueil convivial avec un super repas de pré course, en préparation des 2 étapes en ligne autour de Madiran qui nous attendent le lendemain ; 53kms relativement plats le matin et 76kms l’après midi, plus vallonnés avec en particulier un finish en côte.

La 1ère étape est assez nerveuse, la bonne échappée part très tôt avec le favori, Benoît saute dans les roues mais malheureusement il devra lever le pied à mi étape, les jambes ne suivent pas.

Alors que le peloton le reprend, quelques kilomètres avant un pointage du prix de la montagne, je sors en contre derrière 2 coureurs, mais lorsque je rentre sur eux le gars de derrière se retourne pour voir ce qu’il se passe et accroche la roue du coureur de devant, il chute devant moi et je ne peux rien faire pour l’éviter, je pars au sol à mon tour…

Je mets du temps à me relever et à faire le checkup des dégâts, à priori pas grand chose, j’ai le genou droit en sang et douloureux mais cela semble superficiel, le temps de remettre le guidon et ma chaine en ligne, de récupérer le bidon éjecté, je repars derrière notre voiture suiveuse. S’en suit un long contre la montre à l’abri de la voiture, le genoux à l’air ok, bien que douloureux, c’est mon porte bidon qui me pose problème ; il est en train de se faire la malle. Au moment où enfin je parviens à reprendre le peloton, je perds une vis du porte bidon et celui-ci (j’ai déjà le bidon en poche) vient faire le drapeau dans mes pédales… Je suis contraint de m’arrêter à nouveau, après avoir récupérer un outil, pour enlever la dernière vis.

Je repars à nouveau derrière la voiture suiveuse, mais là ça commence à faire beaucoup, je suis « sec », je ne parviendrai pas à reprendre le peloton et termine l’étape à 2min du peloton.

Je décide de repartir comme prévu sur l’étape de l’après midi, la blessure est superficielle et la contusion modérée.

Là aussi l’échappée la plus significative part dès le 1er kilomètre, à l’initiative de Thierry, ce qui nous permet de contrôler derrière à l’avant du peloton.

A mi étape on fera la jonction, une longue section vent latéral aura raison des échappées. La fin de l’étape est vallonnée et les meilleures prendront l’avantage. Je suis très satisfait car je parviens à tenir le rythme et suis très près de prendre les bonnes roues.

Je finis dans les 15 au scratch de cette seconde étape et premier des 2nde catégorie, rassuré après les mésaventures du matin.

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